Nous prenons quelques photos depuis la terrasse du chalet Christine avant de descendre à pied jusqu’à la baie de Talloires où nous attends le kayak que nous avons réservé pour la matinée.
Le col des Fretes depuis le balcon du chalet Christine
Après les rapides consignes, nous voilà parti le long du roc de Chère. Les nombreux bateaux à moteur en plus de la pollution sonore et olfactive, provoquent des grosses vagues sur le lac et il n’est pas très agréable de naviguer, même proche des berges. De plus, nous cherchons en vain les fameuses criques et avons du mal à accoster à cause des vagues et des rochers. Du coup, retour plus vite que prévu à l’embarcadère après 2 h de navigation.
Nous rentrons nous changer puis allons jusqu’au parking du roc de chère, petit massif montagneux forestier au pied du lac d’Annecy situé entre Menthon-Saint-Bernard et Talloires.
Après une balade de 25 min nous arrivons au belvédère de la Crète qui offre une vue sur la ville et le lac d’Annecy puis vient le belvédère du roc de Chère qui, lui, offre une vue sur le château de Duingt et la baie de Talloires.
En fin d’après-midi, nous prenons la route du col de la Forclaz puis la route du col de l’Aulp et nous arrivons au parking du Preverel, point de départ de nombreuses randonnées.
C’est au restaurant du refuge du Pré Vérel que nous avons rendez-vous pour terminer la journée. Pour les amateurs de viande rouge, la côte de bœuf est cuite dans la cheminée et pour les amoureux du fromage, la tartiflette et la Reblochonnette (charcuterie à part) sont faites avec du reblochon qui provient de la ferme du Col de l’Aulp. Pas mieux comme circuit court !
Nous quittons Esparron en direction de Talloires situé sur les bords du lac d’Annecy. La D 1075 entre Sisteron et Grenoble est tellement jolie que nous ne voyons pas passer les 4 h de route.
Nous arrivons à Talloires vers 15 h 30 et après avoir posé nos valises au chalet Christine nous allons jusqu’au parking de la closette, point de départ de la marche de 20 min jusqu’à la cascade d’Angon. Le parking est blindé et forcément le petit chemin étroit et glissant avec tout le monde à la queue leu leu devient vite un enfer pour nous. Nous n’irons même pas jusqu’au bout du parcours.
Sur le chemin du retour, nous bifurquons jusqu’au pont des fées, et là, même constat, beaucoup trop de monde. Ça n’était sans doute pas le bon jour !
Ce matin, nous allons aux gorges du Fier située à 40 min de Talloires en direction d’Annecy. Nous arrivons au parking déjà bien rempli à 10 h 20. Après 20 min de queue, nous franchissons une grille qui marque l’entrée de la gorge.
Le trajet impressionnant, s’effectue sur une passerelle longue de 252 m et suspendue à 25 m de haut.
À la sortie de la gorge qui, selon nous, est le principal intérêt de la visite, nous suivons un chemin ponctué de panneaux explicatifs jusqu’à la mer des rochers et effectuons le retour par le même chemin qu’à l’aller.
Tarifs et horaires
Adultes(16 ans et +) 👉 5,80 €
Enfants(de 7 à moins de 16 ans) 👉3 €
Enfants (moins d 7 ans) gratuit
Durée de visite : environ 1 h en visite libre
Ouvert de 9 h 30 à 19 h 15
En rejoignant le parking, nous constatons une file d’attente d’au moins 1 h 30. Nous avons bien fait de venir tôt !
Notre journée se poursuit par une balade dans le centre d’Annecy. Nous nous garons au parking impérial et remontons la promenade du Docteur Paul-Louis Servettaz jusqu’au pont des amours puis rejoignons le centre-ville où les terrasses des restaurants sont bien animées.
Nous finissons la journée au col de la Forclaz qui est un site de décollage de parapentes pour un magnifique coucher de soleil sur le lac d’Annecy.
Puis, pour nous réchauffer nous allons déguster une tartiflette au restaurant « la ferme de la Forclaz « qui propose des animations comme assister à la traite des vaches que l’on peut d’ailleurs voir depuis le restaurant qui possède une partie vitrée sur l’étable.
Nous nous levons tôt, aujourd’hui, car il y a 50 min de route jusqu’au parking de la Raillère, là où commence le début du chemin des cascades jusqu’au pont d’Espagne. L’autre alternative pour aller au pont d’Espagne, est de continuer sur la D 920 jusqu’au parking payant du Puntas au tarif journalier de 7 €.
Il est 8 h 15 lorsque nous commençons cette jolie randonnée qui longe le gave de Marcadau, et offre de nombreux point de vue sur les cascades. À cette heure-là, nous croisons peu de monde et il y a encore pas mal de places sur le parking de la Raillère. Le début du sentier (GR 10) commence juste avant les thermes et le gave et après la dernière boutique de souvenirs.
Nous mettons un peu plus de 2 h pour arriver au pont d’Espagne en comptant les nombreux arrêts photos.
Sous le pont d’Espagne, le gave du Marcadau et le gave de Gaube se rejoignent.
Un peu plus loin, de nombreuses passerelles permettent d’admirer la superbe cascade du pont d’Espagne sur le gave de Gaube.
Nous continuons notre ascension vers le lac de Gaube. Là encore, deux alternatives : soit emprunter le GR 10 pour une montée assez raide de 1 h 15 soit prendre le télésiège et profiter du paysage durant 10 min.
Nous choisissons la deuxième option pour un montant de 21 € pour deux.
Une petite marche de 15 min sur un chemin plat et nous arrivons face au lac de Gaube avec en toile de fond le Vignemale, plus haut massif des Pyrénées françaises qui culmine à 3298 m.
Il y a déjà beaucoup de monde autour du lac, mais l’atmosphère reste assez calme. Ça n’est sans doute pas l’avis des vaches qui broutent en liberté aux abords du lac.
Le temps d’une petite pause repas à l’hôtellerie du lac de Gaube donc la terrasse fait face au lac et nous empruntons le GR 10 pour redescendre.
Sur le retour du chemin des cascades nous effectuons une pause d’une heure, un peu à l’écart du chemin, au bord de l’eau. L’eau est bien fraîche, mais à une odeur soufré un peu désagréable.
Il est déjà 16h lorsque nous retrouvons le parking. Un dernier coup d’œil sur la cascade de Lutour et nous prenons la route vers Adast situé à 25 min de là pour notre étape de nuit.
Nous saluons nos hôtes, Stéphane et Magali et quittons Montory vers 11 h après un petit-déjeuner convivial en compagnie des autres occupants des chambres d’hôtes.
Nous arrivons à l’hôtel, la brèche de Roland situé à Gèdre vers 13 h 30, déposons nos bagages, et quittons aussi vite l’hôtel pour rejoindre Gavarnie.
Par chance, nous trouvons rapidement une place de stationnement juste après l’office de tourisme. Nous nous acquittons du parking au tarif unique de 5 € et, après un passage à l’office du tourisme, nous commençons la marche vers le cirque de Gavarnie.
Il est déjà 14 h 30 et un risque d’orage en fin d’après-midi est annoncé. De ce fait, nous emprunterons le sentier classique aller/retour au lieu d’effectuer le retour par le plateau de Bellevue et le bois d’Arribama. Après avoir traversé le village, la vue sur le cirque est déjà spectaculaire.
Le sentier facile qui mène au cirque suit le gave de Pau et il faut compter 1 h à 1h30 de marche jusqu’à l’Hôtel du Cirque. Vu l’heure, nous croisons énormément de randonneurs qui redescendent du cirque et finalement, je me dis que c’est peut-être la bonne heure pour y monter quand on a l’opportunité de loger juste à côté et qu’il ne fait pas trop chaud. Même si le soleil n’éclaire plus tout le cirque, le spectacle reste grandiose.
La vue depuis l’Hôtellerie du Cirque sur la Grande Cascade, source du Gave de Pau est superbe et nous décidons de poursuivre la marche, car la météo semble rester favorable. Il faut compter 1 h de marche jusqu’au pied de la Grande Cascade haute de 422m.
Un petit arrêt au bord de la rivière où les moutons viennent se désaltérer puis nous trouvons un coin à l’ombre d’un gros rocher pour observer les différentes cascades alimentées par la fonte des neiges.
Nous n’allons pas au pied de la grande cascade et préférons sortir du cirque par le côté opposé à la cascade. Ce côté est plus verdoyant, mais il faut trouver un passage pour traverser le gave. En chemin, nous achetons du fromage de brebis à un petit producteur local.
Au village, nous essayons de trouver un restaurant que nous avions oublié de réserver à notre arrivée. Impossible de trouver une table en terrasse, mais nous prenons une des deux dernières tables à l’intérieur que nous propose le patron du restaurant « le Mourgat » L’intérieur semble un peu kitsch, mais nous aurons l’agréable surprise de manger de délicieux et copieux burger fait maison. Parfait après une bonne randonnée !
Un dernier regard sur les montagnes du cirque avant qu’elles ne disparaissent dans la brume puis, nous rejoignons notre hôtel en une dizaine de minutes.
Nous nous levons ce matin face aux montagnes des Pyrénées Occidentales dans notre chambre d’hôtes que nous avons pris à 17 h la veille après les 5 h 30 de route qui séparent Gluges de Montory.
Nous espérions voir les gorges de Kakuetta qui resteront fermés pour tout le reste de l’année.
Après un déjeuner copieux préparé par Magali, notre hôte, nous prenons la route D26 et nous garons près du parking de l’auberge Logibar. C’est le point de départ du sentier de randonnée qui nous amène jusqu’au pont suspendu d’Holzarte, au dessus des gorges d’Olhadubi. Après 50 min de marche sur un chemin parfois glissant et bien pentu, nous atteignons la passerelle.
Il ne faut pas avoir le vertige sur cette passerelle qui bouge légèrement et qui offre une vue sur le canyon de 180 mètres de profondeur.
Après une petite pause et un survol avec le drone, nous entamons la route du retour qui s’avère plus rapide mais aussi plus glissante. Il est également possible pour les plus courageux de continuer au-delà de la passerelle pour faire la boucle d’ Ardakotxea de 4 h 15.
De retour à la voiture, nous continuons sur la D 26 jusqu’à Larrau puis bifurquons sur la D 19 en direction de la forêt d’Irati, la plus grande hêtraie d’Europe, mais aussi, les chalets d’Iraty et le col d’Orgambidexka, haut lieu de migration d’oiseaux de mi-juillet à mi-novembre.
Un peu après les chalets, face au centre d’information, nous pouvons approcher de près les superbes chevaux des Pyrénées. La route traverse les estives (pâturages de montagne) alors nous croisons des troupeaux de brebis ou des vaches au détour des virages.
Nous continuons notre route jusqu’au parking de l’Etxola Iraty. Chaque berger possède une cabane lui permettant de fabriquer le fromage d’estive. L’Etxola ou bar à fromage permet de déguster ce délicieux fromage d’ossau-Iraty que l’on sert ici accompagné de confiture de cerises noires.
Après cette bonne dégustation, nous suivons le sentier d’interprétation d’Iraty-Cize, 3 km en boucle, qui commence au niveau de l’Etxola et qui permet également d’observer les vautours qui planent au-dessus de nos têtes.
Etxola et sentier d’interprétation
Le long du chemin, nous achetons un morceau de fromage que nous dégusterons le soir sur la terrasse en profitant du coucher de soleil sur les Pyrénées.
Après le petit-déjeuner, nous payons le solde de la location à Yannick et prenons la route vers notre prochaine étape, le Lot et plus précisément Martel.
4 h plus tard, nous nous garons sur un des parkings gratuits de Martel et allons faire un petit tour dans le centre du village en attendant 16 h, l’heure d’arrivée à l’hôtel à Gluges. Nous en profitons pour réserver une table en terrasse place des consuls face à la halle du XVIIIe siècle.
Un peu avant 16 h, nous arrivons à l’hôtel à Gluges et la propriétaire nous fait comprendre d’une façon assez désagréable que l’enregistrement, c’est 16 h. Nous attendons donc dehors en plein soleil comme les autres clients et prenons notre chambre à 16 h 05…Super l’accueil.
Gluges
Un peu de repos après ces 4 h de route puis nous allons jusqu’au belvédère de Copeyre situé à 2 min de l’hôtel qui offre une vue panoramique sur la Dordogne. De retour à l’hôtel, nous allons faire un tour à pied le long de la D43, jolie, petite route qui borde la Dordogne.
D43
Nous reprenons la route vers Martel pour rejoindre le restaurant « plein sud » réservé en milieu d’après-midi. La terrasse du restaurant donnant sur la place des consuls est très agréable et le repas délicieux.
Ce matin, nous avons rendez-vous à 9 h 45 pour une visite libre du Gouffre de Padirac qui se situe à 15 km de Gluges.
Le timing est parfait, à peine entré sur le site, on nous demande de nous mettre dans une file pour le prochain départ, pass sanitaire en poche.
La visite commence par une descente de 103 m depuis un escalier extérieur. Nous restons quelques instants au fond du gouffre pour observer cette incroyable cavité.
Puis, nous pénétrons dans les entrailles de la terre et déambulons dans les galeries jusqu’à l’embarcadère pour parcourir une distance de 500 m sur le lac de la pluie. Là, interdit de prendre des photos. He oui, il faudra sourire au retour pour le flash de la photo avec, en toile de fond la grande pendeloque qui est une stalactite de 60 m de long. Viennent ensuite le lac des gours et la superbe salle du grand dôme dont la voûte s’élève à 94 m de hauteur.
Le trajet retour se fait soit en reprenant la barque, ce que nous avons fait, soit par un chemin alternatif, les 2 nous menant, bien sûr, au stand de vente des photos. Nous en prenons une au tarif de 10 €, en clin d’œil à une visite lors de mon enfance, mais la médiocre qualité de la photo ne vaut pas ce tarif. Après 1 h 30 de visite nous rejoignons la surface et le parking.
Tarifs et horaire
Gouffre de Padirac
👉18,50€ par adulte
👉14€ pour les enfants de 4 à 12 ans
durée de la visite : environ 1h30
Étape suivante, la cascade d’Autoire qui n’est qu’à 10 min de route.
Nous arrivons par la D38 et cherchons un endroit pour nous garer, après le panneau indiquant la cascade. Nous trouvons par chance une petite place sur le bas-côté de la route. Nous nous rendons compte par la suite qu’il vaut mieux aller jusqu’à Autoire où il y a un parking payant (2 € la journée) au début du sentier de randonnée de 1,2 km jusqu’à la cascade. Du parking, on peut faire également le circuit en boucle de 5,6km
Nous remontons donc à pied la D38 jusqu’au panneau qui indique la cascade et avons 2 choix : monter jusqu’au point de vue au Hameau de Siran ou descendre directement à la cascade.
Du point de vue, on peut admirer le cirque d’Autoire et la cascade et nous en profitons pour lancer le drone.
D38
C’est tellement joli vue d’en haut, que nous décidons de faire la petite balade qui nous mène jusqu’au bien de la cascade. Le sentier est praticable mais assez glissant sur la fin. En bas, la cascade est jolie, mais il y a beaucoup de monde.
Après cette agréable balade, nous poursuivons notre route jusqu’à Rocamadour et nous garons au parking payant de l’Hospitalet qui est le premier parking en arrivant par la D673. Tarif unique à 6 € la journée… Il est 14 h… À oui, quand même !
Nous débouchons sur une artère remplie de restaurant, crêperie et terrasse animées à cette heure du déjeuner. Mais où est la cité médiévale ? Le restaurant « le belvédère » attire mon attention et effectivement, juste derrière, se trouve la vue immortalité par tant de photographes.
Du coup, une petite marche est nécessaire et nous pénétrons dans la cité par la porte du figuier. Pour atteindre les 216 marches du grand escalier des pèlerins, il faudra traverser la rue Roland le Preux, bondée de boutiques de souvenirs et de « Pèlerins » déambulant de boutiques en boutiques.
Au pied du grand escalier, nous rebroussons chemin, car il y a trop de monde et nous quittons rapidement les lieux. La visite de Rocamadour à peut-être plus de charmes à une période moins estivale, mais pour notre part, nous partons un peu déçus.
Je n’oublie pas, cependant, avant de partir, de déguster un bon sandwich au fromage de Rocamadour.
De retour à l’hôtel, nous profitons de la grande terrasse ensoleillée dont dispose notre chambre.
Après un copieux petit déjeuner en compagnie de nos hôtes, nous quittons le Logéo et entamons les 3 h de route pour rejoindre le marais poitevin.
Nous arrivons sur le lieu-dit Sainte Sabine près de Le Vanneau-Irleau ou notre hôte Yannick à acceptée que nous arrivions vers 15 h afin de profiter du parc et de l’environnement verdoyant.
Nous allons faire une petite balade sur la propriété pour découvrir ce qu’est une conche et apercevons rapidement l’animal considéré comme nuisible ici, le ragondin.
Je profite également de cette petite pause pour mettre à jour mon carnet de voyage.
En soirée, nous préparons notre repas dans les parties communes prévues à cet effet et rejoignons notre studio situé en face.
Une nouvelle journée commence, nous nous rendons dans l’espace commun extérieur pour pendre le petit-déjeuner préparé par Yannick. Croissant, pain, miel, confiture de figues maison et un petit jus de pomme, tout y est pour attaquer cette balade à vélo dans le marais.
Yannick nous annonce que la météo du matin et encore pluvieuse, mais le soleil devrait enfin faire son retour dans l’après-midi. Nous changeons donc nos plans, et allons visiter les halles de Niort, d’où nous ramenons de bons produits locaux pour le dîner.
De retour au « Paradis » et après une pause déjeuner rapide, nous enfourchons les vélos prêtés par Yannick pour découvrir le Marais humide. Il y a beaucoup de pistes avec bifurcation, et peu d’indication, donc nous mettons un certain temps pour rejoindre la piste n°9.
Grâce à l’appli Niort Marais Poitevin Tour et la position GPS nous finissons par nous repérer facilement. De sainte Sabine, nous rejoignons le Vanneau-Irleau puis La Garette, Coulon et retour par les bords de Sèvre.
Coulon
Après 3 h 30 de vélo et une petite pause de 30 min nous prenons le canoë que nous avions réservé à Yannick 12 € pour 1 h. Le départ se fait à l’embarcadère attenant à notre location sur la conche Sainte sabine et permet d’éviter les embarcadères de Coulon beaucoup plus fréquentés.
À l’aide du plan fourni, nous effectuons une boucle d’une heure en passant par la conche de Sainte Sabine, la grande rigole de la Garette, la Sèvre et la conche des Aubarées pour le retour.
Après cette après-midi sportive, nous dégustons pour le dîner les bons petits plats achetés aux halles de Niort.
Nous quittons Crozon vers 10 h sous la pluie… Nous voulions aller sur l’île aux moines dans le Golfe du Morbihan avant notre prochain point du chute à Sarzeau, mais avec cette météo horrible, nous nous posons des questions.
Nous prenons quand même la route jusqu’à l’embarcadère de Port-blanc à Baden au cas où le temps changerait. Arrivée à l’embarcadère, le temps est toujours le même, un bateau arrive et nous décidons de prendre des tickets au comptoir d’Izenah croisières situé juste à côté de l’embarcadère. Nous nous retrouvons donc dans le bateau de 13 h 05 et 3 min plus tard nous posons le pied sur l’île aux moines.
Après avoir passé les quelques restaurants, nous commençons à marcher sous la pluie le long du chemin côtier. Nous passons la plage déserte du Drehen et continuons jusqu’au point n°7. Puis nous rebroussons chemin et revenons par l’anse du Lério avant de reprendre le bateau de 15 h.
De retour à la voiture, nous allons voir le passage, recouvert à marée montante, de l’île de Baden. Je confirme, il ne faut pas se faire surprendre par la marée.
Il est déjà 17 h donc nous prenons la route jusqu’au petit port du Logéo, notre point de chute pour la nuit. Après avoir découvert notre espace pour la nuit et pris une bonne douche, nous saluons nos hôtes et leurs convives et partons à la recherche d’un restaurant à Port Navalo.
Même si le temps nous l’a fait oublier, nous sommes quand même au mois d’août et trouver un restaurant sans réservation devient un véritable parcours du combattant. Nous trouvons finalement une table au restaurant « côté mer »…en terrasse.
C’est avec les doudounes que nous dégustons un bon repas avec vue sur la mer et avons même droit à un mini coucher de soleil pour terminer cette journée pluvieuse.
De retour à notre hébergement, nous finissons la soirée avec nos hôtes et leurs convives qui viennent d’Allemagne et passons un agréable moment autour d’un bon café.
Après avoir été accueilli chaleureusement par nos hôtes et avoir passé une bonne nuit, nous nous préparons ce matin pour la visite des grottes marines de Crozon.
Ronan nous à préparé un petit-déjeuner copieux un peu en avance, car nous avons réservé un kayak biplace à 9 h, auprès du centre nautique de Crozon (CNCM)
Location d'un kayak biplace avec le centre nautique de Crozon
tarif 👉 52€
combinaisons, gilets et bidon inclus
Durée 5h
Nous arrivons un peu avant 9 h, ce qui nous permet d’être équipés rapidement, car les autres clients commencent à arriver en nombre. En effet, les locations de kayaks sont complètes pour ce jour et je me félicite d’avoir anticipé la réservation sur Internet. Il faut dire que c’est le seul jour prévu ensoleillé de la semaine… Après un petit débriefing, c’est parti, but final, la superbe plage de l’île vierge.
La première étape, pas très intéressante, consiste à contourner la jetée et la digue du port et à se faufiler entre les bateaux. Une fois passé la pointe de Morgat les premières grottes apparaissent. Le temps n’est pas très clément, et nous profitons d’une grotte pour nous mettre à l’abri en attendant que la pluie cesse.
Petit à petit, le temps se découvre et nous pouvons admirer le contraste des couleurs. Nous nous amusons à entrer dans les grottes avec le kayak, ce qui est possible qu’à marée descendante, la houle étant trop forte lorsque la marée remonte.
Nous effectuons une petite pause dans la crique du Porzh Leon et débarquons sur la plage du bois de Kador puis nous continuons le trajet et apercevons les pitons rocheux de la pointe de Saint-Hernot entre lesquels il faudra passer pour atteindre notre destination finale.
La voilà enfin, la superbe plage de l’île vierge qui porte bien son nom depuis qu’il est interdit d’y débarquer. Il est également interdit d’y descendre depuis le GR 34, sentier de randonnée qui borde la falaise.
Nous restons encore quelques instants puis reprenons la route du retour qui s’annonce plus longue, avec un vent de face. Nous profitons d’un arrêt de 30 min au soleil, sur la plage du bois de Kador puis le retour se fait en pagayant non-stop à cause de la houle.
Nous rentrons, ravis de cette excursion, et ne regrettons pas d’avoir pris le kayak durant 5h, ce qui permet d’explorer les grottes et de faire des pauses sur la plage.
La plage de l’île vierge doit être superbe vue du GR 34 qui surplombe le site, alors après une bonne douche nous reprenons la route et nous garons sur le parking de la maison des minéraux de Saint-Hernot pour vérifier tout cela.
Le sentier escarpé et très fréquenté serpente entre les bruyères en fleurs et les pins parasol et les points du vue sont à couper le souffle.
Après une vingtaine de min de marche, la couleur turquoise de l’eau accroche notre regard…la voilà, aussi belle vue d’en haut que d’en bas.
De retour au parking, nous reprenons la D 255 jusqu’au Cap de la Chèvre. Nous ne sommes pas emballés par le mémorial, le site grillagé de la marine nationale et la vue sur la pleine mer, mais je vois des falaises sympas au loin et j’aimerais m’en approcher.
À l’aide du GPS, nous empruntons des petites routes et nous nous retrouvons à la pointe de Dinan. Le site est très joli aussi, même si les falaises de la pointe de Pen-Hir sont encore loin.
En soirée, nous nous installons sur notre terrasse pour déguster un délicieux repas préparé et servi par nos hôtes charmants, Ronan et Chrystelle. Décidément, quelle belle journée.
Nous quittons Perros-Guirec vers 10 h, sous la pluie, et après avoir fait le plein de carburant, nous prenons la direction de la forêt de Huelgoat avant de rejoindre Crozon qui sera notre point de chute de la journée.
Il est 11 h 30, il pleut toujours quand nous nous garons au parking du champignon. Nous nous équipons chaudement, carte touristique de la forêt en poche et rejoignons le rocher champignon.
Nous avions au préalable imprimé la carte gratuite sur le site de la ville sachant qu’elle est vendue 1 € à l’office du tourisme.
La pluie se calme quand nous atteignons le moulin du chaos et le lac de Huelgoat alimenté par la rivière d’argent.
L’entrée des sites se fait par un petit passage étroit à côté du bar/crêperie « la grotte » où il est agréable de se désaltérer ou manger un crêpe sur la terrasse avec vue sur le moulin.
Après ce petit passage, nous passons entre les rochers et arrivons à lagrotte du diable. Il faut attendre son tour pour descendre un escalier raide et glissant, et sous les roches, nous pouvons entendre la rivière couler.
Un peu plus loin, nous avons une meilleure idée de ce que l’on entend par « ménage de la vierge » qui serait l’oeuvre de Gargantua en colère.
Nous poursuivons le sentier qui borde la rivière d’Argent jusqu’au pont rouge et la grotte d’Artus. Aux points d’intérêts, des petits panneaux racontent les légendes et les mystères de cette forêt bretonne.
Nous poursuivons la balade sur les sentiers qui traversent la forêt et revenons en boucle jusqu’à la roche tremblante qui est l’attraction du site. En effet, le but est de faire osciller ce rocher de 137 tonnes sur un point d’appui bien précis, mais chut, ici le secret sera bien gardé.
Il faut attendre longtemps son tour pour tenter l’expérience, du coup nous déclinons l’invitation et regardons, amusés les personnes qui tentent l’expérience.
Nous quittons Huelgoat après une petite pause à la crêperie « la grotte » pour rejoindre Crozon à nouveau sous la pluie.