Nous nous levons ce matin face aux montagnes des Pyrénées Occidentales dans notre chambre d’hôtes que nous avons pris à 17 h la veille après les 5 h 30 de route qui séparent Gluges de Montory.
Nous espérions voir les gorges de Kakuetta qui resteront fermés pour tout le reste de l’année.
Après un déjeuner copieux préparé par Magali, notre hôte, nous prenons la route D26 et nous garons près du parking de l’auberge Logibar.
C’est le point de départ du sentier de randonnée qui nous amène jusqu’au pont suspendu d’Holzarte, au dessus des gorges d’Olhadubi.
Après 50 min de marche sur un chemin parfois glissant et bien pentu, nous atteignons la passerelle.
Il ne faut pas avoir le vertige sur cette passerelle qui bouge légèrement et qui offre une vue sur le canyon de 180 mètres de profondeur.
Après une petite pause et un survol avec le drone, nous entamons la route du retour qui s’avère plus rapide mais aussi plus glissante.
Il est également possible pour les plus courageux de continuer au-delà de la passerelle pour faire la boucle d’ Ardakotxea de 4 h 15.
De retour à la voiture, nous continuons sur la D 26 jusqu’à Larrau puis bifurquons sur la D 19 en direction de la forêt d’Irati, la plus grande hêtraie d’Europe, mais aussi, les chalets d’Iraty et le col d’Orgambidexka, haut lieu de migration d’oiseaux de mi-juillet à mi-novembre.
Un peu après les chalets, face au centre d’information, nous pouvons approcher de près les superbes chevaux des Pyrénées.
La route traverse les estives (pâturages de montagne) alors nous croisons des troupeaux de brebis ou des vaches au détour des virages.
Nous continuons notre route jusqu’au parking de l’Etxola Iraty.
Chaque berger possède une cabane lui permettant de fabriquer le fromage d’estive. L’Etxola ou bar à fromage permet de déguster ce délicieux fromage d’ossau-Iraty que l’on sert ici accompagné de confiture de cerises noires.
Après cette bonne dégustation, nous suivons le sentier d’interprétation d’Iraty-Cize, 3 km en boucle, qui commence au niveau de l’Etxola et qui permet également d’observer les vautours qui planent au-dessus de nos têtes.
Le long du chemin, nous achetons un morceau de fromage que nous dégusterons le soir sur la terrasse en profitant du coucher de soleil sur les Pyrénées.