J21/ huiles essentielles au Maïdo et sortie cétacés

Ce matin, nous devions faire le marché forain de Saint-Paul puis grimper au Maïdo pour son fameux belvédère sur Mafate et aussi pour y acheter des huiles essentielles, mais Ô sea bleu (notre club de plongée) nous appelle. Ils ont une annulation pour une sortie mise à l’eau avec les cétacés à 11 h 30. C’est notre jour de chance !

Du coup, nous décidons un peu précipitamment de monter au Maïdo immédiatement.
J’avais lu dans différents guides qu’il fallait absolument visiter l’alambic artisanal de M. Jean-Yves Bègue et j’avais oublié (dans la précipitation) de ne pas le confondre avec un autre M. Bègue.
Bien sûr, comme il se situe avant sur la route du Maïdo, c’est donc chez Ernest Begue que nous nous arrêtons, et même s’il profite peut-être de la confusion, nous ne regrettons pas nos achats et l’échange bienveillant avec Ernest.

Pour trouver la fameuse HE de géranium rosat que Ernest n’avait plu, nous décidons de continuer jusqu’à la distillerie du Maïdo situé un peu au- dessus de la maison du géranium et passons devant l’alambic de Jean -Yves Begue sans même nous en apercevoir.
Quel dommage, car à la distillerie du Maïdo l’aromathérapeute qui nous accueille nous présente avant tout ses diplômes et vante les vertus de ses préparations qu’il essaie, avec un peu d’insistance, de nous vendre.
Je ressortirais quand même avec des HE (donc le géranium rosat) peut être de qualité, mais vendues à un prix exorbitant.

Après ces achats, et sans avoir le temps de monter jusqu’au belvédère, nous redescendons jusqu’au port de Saint-Gilles.
Bien au chaud dans nos combis, nous embarquons sur un zodiac avec Lucie qui sera notre guide et Boris, le même pilote que la veille.

Nous effectuerons une seule mise à l’eau, toujours dans la baie de Saint-Paul et attendrons qu’un catamaran finisse son observation avant de nous mettre à l’eau.
Le bruit du moteur du Catamaran qui s’en va et le drone qui vole au- dessus d’elles (trop prêt d’ailleurs) semble avoir déjà dérangé maman baleine et son petit. Nous avons à peine le temps de les apercevoir avant qu’elles ne se remettent en mouvement…Pfff!

https://www.facebook.com/watch/?v=597973481957454

 Mise à l'eau, observation des cétacés avec Ô sea bleu

Tarif 2024  👉95 €/personne
Durée: 2 à 3h 

Après la pause déjeuner, nous filons vers Saint-Paul pour son incontournable marché forain.
Grosse déception, il est 15 h, le marché est déjà fini et les derniers commerçants finissent de remballer.
C’est l’hiver, nous supposerons que le marché se termine plus tôt que l’heure indiquée dans les guides !
Nous nous baladons sur le front de mer et sur la plage de sable noire juste à côté du cimetière marin avant de regagner notre lodge.

J22/descente du Maïdo en VTT

C’est devant le magasin Nespresso de Saint-Gilles que nous avons rendez-vous avec Rando Reunion Passion pour une descente en VTT de 35 km du belvédère du Maïdo jusqu’à Saint-Gilles les Bains.
L’équipe nous distribue casques et gants, puis nous montons dans une navette direction le belvédère du Maïdo.
Là-haut, nous disposons d’une quinzaine de minutes pour admirer le point de vue sur le cirque de Mafate situé à 2190 m. Autant dire qu’il ne fait pas chaud.

Les vélos sont prêts, quelques consignes de sécurité et nous voilà parti.
Nous sommes nombreux, mais chacun peut aller à son rythme.

Les organisateurs nous donnent des points de rendez-vous tout au long du parcours qui serpente dans les forêts de Tamarins et de Cryptomérias, puis, entre les champs de Canne à sucre.

Il y a aussi un passage technique, certes, court, où j’ai pu voir un arbre de très très près.

Le parcours se termine face à la plage des roches noires de Saint-Gilles les bains.
C’est une expérience que nous voulions faire depuis longtemps et nous en sortons ravis.

Descente en VTT  depuis le sommet du Maïdo avec Rando Réunion Passion

Tarif 2024 👉85 €/personne 
(La classique: tous les niveaux)

Durée : environ 3 h

Nous choisissons de passer l’après-midi à la plage de l’hermitage qui est surfréquentée en ce beau samedi ensoleillé.
Un bel endroit pour une dernière soirée, nous allons au restaurant « Le Manta » que je ne peux que recommander tant le cadre est agréable, le service ainsi que les plats proposés parfait.

Demain, on se lève tôt, direction l’aéroport.🎬

Enfin une grasse matinée !
Nous prenons notre temps et j’en profite pour essayer de trouver une sortie baleine disponible.
Pas facile en plein mois d’août !

Puis nous partons en mode détente vers la Ravine Saint-Gilles qui donne accès à 3 bassins, dont le bien connu Bassin des Aigrettes.
Nous y serons en 5 min de voiture, mais mettrons beaucoup plus de temps pour trouver une place de stationnement le long de la D 10.
Je dois quand même préciser que l’accès y est interdit à cause des risques d’éboulements.

Nous commençons par une petite marche facile au milieu des aloès, puis longeons un petit canal jusqu’à une bifurcation.
La végétation devient luxuriante, nous prenons à droite et continuons de longer le muret, escaladons en descente quelques gros rochers et après un escalier le long d’un bâtiment en ruine nous voilà devant le Bassin des Cormorans.

Nous rebroussons chemin et arrivons rapidement face à une grille fermée.
2 options s’offrent à nous, se mouiller en passant sous la grille ou escalader en contournant la grille par la gauche.
Nous choisissons d’escalader (une corde a été installée pour aider).
En fonction du choix, mieux vaut s’équiper, soit de chaussures aquatiques, soit de chaussures de randonnées.
Reste un petit saut au-dessus du canal et nous sommes face au Bassin des Aigrettes.

Ici, il y a beaucoup plus de monde. D’ailleurs, les nombreux chats errants ne s’y trompent pas, c’est ici qu’ils trouveront de quoi manger !
C’est vrai que le bassin est joli et quelque courageux s’y baignent.
Sur le chemin du retour, nous observons… un agame. C’était notre dernière chance ici d’apercevoir un caméléon, on y a cru !

De retour à la voiture, je reçois un appel de Cetasea que j’avais contacté ce matin pour une sortie d’observation des cétacés à bord d’un zodiac.
Ils ont une annulation départ dans 10 min.
Nous sautons dans la voiture, et 10 min plus tard, nous sommes au port, mais pas de places pour se garer.
Un client part, ils nous gardent la place et rapidement, nous embarquons sur le zodiac, gilet de sauvetage autour du cou.

Durant 1 h 45, nous longeons la côte du Cap Houssaye à Saint-Gilles.
Nous en prendrons plein la vue avec pas mal de baleines actives, dont une qui s’approchera très près du bateau (bien sûr, moteur éteint). Nous garderons un super souvenir de cette sortie.

Sortie bateau baleines et dauphins avec Cetasea

Tarif 2024  👉35 € par personne
 Rafraîchissements inclus 

Durée : 1 h 45

Il est un peu tard, mais nous tentons de déjeuner au « petit Saint-Gilles ». Trop tard pour un repas à 15 h, mais on nous propose un assortiment des samoussas, bonbons piment et bouchons, c’est parfait !

Toujours plus...
1/se balader sur le front de mer de la plage de Boucan-Canot
2/découvrir le sentier sous-marin de l'Hermitage avec un guide

J18/ plongée avec Ô Sea Bleu

Aujourd’hui, nous avons rendez-vous au club de plongée Ô Sea Bleu pour 2 sorties plongée.
Nous nous dirigeons vers la passe de l’hermitage(20 min de bateau) qui sera le site de notre 1re plongée.
On repère assez vite une tortue sur une station de nettoyage, un groupe de raie aigle passe au-dessus de nous.
La visibilité est correcte, sans plus, mais nous savions que ça n’était pas la meilleure saison pour plonger.

Au bout de 50 min de plongée à 19 m, retour à la surface puis nous rentrons au port.
Il est 11 h 30, nous déjeunons au « petit Saint-Gilles » sur l’esplanade de l’aquarium, car nous avons rendez-vous à 13h pour la 2e plongée.
L’accueil est très sympa, le service rapide, nous sommes bien installés sous les parasols et pouvons même observer, au loin, les baleines qui sautent.

13 h, retour au club. Je ne me sens pas d’attaque pour plonger, mais le club m’autorise à accompagner Christophe sur le bateau. Sympa !
Nous nous rendons au spot de plongée nommé « Pain de Sucre » situé juste avant le cap de la Houssaye.
Visibilité quasi nulle et courant très fort, je ne regrette pas d’être restée sur le bateau à observer les baleines.
De retour au port, photo souvenir avec l’équipe de O sea bleu que nous reverrons assez vite.

Plongée avec Ô Sea Bleu

Tarif 2024 👉60 € par personne et par plongée
 matériels inclus avec guide

Départ 8 h et 13 h tous les jours

j 19/Catamaran et mise à l’eau avec les cétacés

Encore un réveil très matinal.
Nous avons rendez-vous avec Duocéan pour une sortie d’observation passive dans l’eau des cétacés.
Le Catamaran » Bell’ile « nous attend au port ouest de la ville du Port pour un départ à 7 h 15.

Nous reconnaissons Théo, rencontré la veille au club de plongée qui sera notre guide . Il distribue combi et PMT pour ceux qui n’en ont pas puis, nous voilà à bord.

Le catamaran est superbe. J’ai choisi cette option en me disant que si nous ne voyons pas de baleines, on aura au moins fait une promenade en mer sur un bateau confortable.

Débrief sur les consignes de sécurité, les différentes espèces que l’on peut observer et nous voilà prêt pour une mise à l’eau d’essai.
Nous apercevons 2 dauphins qui ne s’attardent pas.

Ensuite, nous tentons une mise à l’eau dans la baie de Saint-Paul où la visibilité est moyenne. À 100 m devant nous, une baleine à bosse et son baleineau qui peut prendre jusqu’à 60 kg par jour.
Nous palmons vers eux en nous tenant tous les mains pour ne pas les effrayer.
D’un seul coup, nous faisons face au flanc de maman baleine.
Sur ma droite, en premier plan, je vois Théo qui film et devant lui, j’aperçois une petite nageoire blanche qui est celle du baleineau.
Le temps de réaliser et voilà le mâle qui nous passe dessous (celui -à, on ne l’a pas vu venir) et qui fait déguerpir tout le monde. Fin du spectacle !

Nous ne ferons pas d’autres tentatives d’approche et resterons donc un peu sur notre faim.
De retour au port, nous serons partagés, entre la joie d’avoir pu approcher ce mammifère d’aussi près et le sentiment que c’était vraiment furtif et que nous les avons peut-être dérangés.

Mise à l'eau cétacés avec Duocéan

Tarif 2024 👉110 € par personne
(35 € à payer à la réservation et 60 € à payer au capitaine du Catamaran)

Durée : 3 h avec collation

Nous passerons l’après-midi sur la plage de l’hermitage à observer les baleines (encore) juste derrière la barrière de corail et les poissons en snorkeling coté lagon.

Fin de journée, les geckos commencent à s’appeler.
Nous profitons d’un magnifique coucher de soleil et un chat, pas si sauvage que ça vient nous rendre visite. 😀

Toujours plus...

1/visiter Kelonia, l'observatoire des tortues marines à Saint-Leu
2/s'initier au parapente (Azurtech/Parapente Réunion/Bourbon parapente)
3/visiter le conservatoire botanique national de Mascarin

j16/ Saint-Gilles

C’est notre dernier réveil à Cilaos, nous y aurons passé 3 jours inoubliables.
Baptiste nous a préparés, comme toujours, un petit-déjeuner succulent. Vers 10 h, nous quittons la villa Soalic pour la dernière étape de notre séjour à la réunion, la côte ouest, ses plages et son lagon.

Heureusement que nous avions bien profité de la route aux 400 virages en arrivant, car aujourd’hui, il y a une course de vélos et c’est plutôt la route aux 400 voitures. D’ailleurs, le centre-ville de Cilaos est fermé à la circulation.

Nous arrivons vers 12 h au Lodge Senteur Vanille situé à Saint-Gilles les hauts et patientons avant de pouvoir occuper notre logement à cause du départ tardif des clients précédents.
Pour palier à cette attente, Marie-Odile, la propriétaire des lieux, nous offre un jus de fruits frais produit ici même.

Je profite de ce moment pour photographier quelques orchidées provenant de sa magnifique collection ainsi que ces énormes lézards à la tête rouge. J’apprendrais par la suite qu’il s’agit de l’Agame des Colons, une espèce invasive arrivée d’Afrique vers 1995 et qui représente une menace pour la biodiversité locale.

Ensuite, Guillaume le fils de Marie-Odile nous fait découvrir notre lodge entouré de palmiers, de plantations de manguiers avec la mer en toile de fond. C’est magnifique, et le temps d’attente n’est déjà plus qu’un lointain souvenir.

Un fois bien installé, nous décidons d’aller voir de plus près les plages et nous dirigeons vers la plage de Boucan Canot.
Impossible de trouver un stationnement un dimanche am, Guillaume nous avait prévenus !
Nous trouvons une place vers la plage des aigrettes, mais là encore trop de monde, nous finissons l’après-midi dans notre petit coin de paradis.

j 17/ survol en hélicoptère

Réveil matinal à 5 h, c’est bien parce que c’est le jour de notre survol en hélicoptère au-dessus des cirques et pitons de la Réunion (bon, je sais, ce n’est pas très écolo, mais on n’est pas parfait.).

Nous avons rendez-vous à 6 h 30 à la réception de Corail hélicoptère.
Après vérification des passeports et de la pesée obligatoire, on nous invite à prendre une boisson chaude pour patienter. Vient ensuite le débriefing sur les consignes de sécurité et nous embarquons dans ce gros hélicoptère qui peut transporter jusqu’à 7 personnes.

Durant 45 min, nous survolons les 3 cirques et le fameux trou de fer, le piton de la fournaise grandiose vu d’en haut ainsi que le piton des neiges.
C’est plus sympa de le faire en fin de séjours, car nous reconnaissons vus du ciel les lieux que nous avons explorés durant notre périple.

Tour de l'île avec Corail hélicoptère

Tarif 2024 👉310 € par personne
Les 3 cirques, le piton des neiges, le piton de la fournaise et retour par le lagon

Durée :45 min

À nouveau les pieds sur terre, nous profitons de l’heure matinale pour voir le lagon au niveau de la Plage de l’Ermitage.
La plage est quasi déserte à cette heure, mais va vite se remplir en ce jour férié.

Il ne fait pas très chaud mais je prends mon courage à deux mains, l’envie d’observer les poissons de l’Océan Indien étant plus forte que tout.
Il y a quelques beaux poissons, mais le corail est vraiment trop endommagé. Je n’ai d’ailleurs jamais vu du corail en aussi mauvais état.
Il faut dire que dans 1m50 d’eau, les baigneurs se faufilent à travers les patates de corail sans y prêter attention.
De nos jours, une partie du lagon a été classée zone protégée, il était plus que temps !

Après cette baignade très très fraîche, nous filons vers Saint-Gilles Les Bains pour déjeuner. Nous nous installons à la table du restaurant « Sauvage » situé sur la plage des Brisants.
Le cadre est sympa, le service agréable et que dire de mon Tartare de thon basilic feta concombre, une tuerie !

Nous terminons cette journée à chiller sur la plage et autour du port de plaisance de Saint-Gilles et en profitons pour faire un petit coucou au club de plongée avec lequel nous plongerons demain.

Autres activités

1/visiter l'Aquarium de la Réunion
2/observer les fonds marins à bord du Visiobul
3/prendre un verre au coucher de soleil au bar à cocktails/restaurant "Sauvage" sur la plage des brisants(DJ le dimanche soir)

Quel bonheur de se réveiller avec le chant des oiseaux, et la vue sur le piton des neiges. Rien de tel pour faire une randonnée bien connue dans le cirque de Cilaos : Le sentier de la Chapelle
Après un bon petit-déjeuner, nous tentons d’aller en voiture jusqu’à la rue Leconte Delisle pour être au plus proche du début du sentier.
Super, une place est disponible (car il est encore tôt) juste avant le virage qui précède le départ de la randonnée.

Le sentier commence par une descente d’environ 30 min, franchis la ravine Henri Dijoux à plusieurs reprises, ce qui permet d’admirer les petites cascades et les racines rouges des filaos.

Puis le sentier bifurque sur la droite par une courte mais forte remontée.
D’en haut, on aperçoit déjà la faille. Voilà une pause photo obligatoire, avant d’entamer la descente jusqu’à la rivière du bras Rouge.

Il faut encore remonter la rivière, effectuer plusieurs passages à gué et escalader les derniers rochers qui semblent fermer l’entrée.

Le spectacle se mérite, nous voilà devant l’entrée de la chapelle.
Si on veut apercevoir la cascade dans le fond, il faut franchir un premier bassin avec de l’eau jusqu’à la taille puis nager dans le second.
L’eau étant assez fraîche en ce mois d’août, nous franchirons uniquement le premier bassin.

Nous avions pris soin de repérer le chemin emprunté à l’aller entre les rochers, du coup, le retour semble plus facile.
On peut déjeuner en se calant sur les nombreux rochers qui bordent la rivière. Nous profiterons de cette pause pour sortir le drone.

Le temps passe trop vite, il est temps de partir.
Nous remontons la rivière avec nos chaussures aquatiques, quelle bonne idée de les avoir emportés. Puis, les pieds bien au sec dans nos chaussures de rado, nous mettrons 1 h 40 pour le retour.

Nous terminons cette bonne journée par une balade dans Cilaos et un dîner au restaurant chez Lucay. Ça n’était pas notre 1er choix, mais les restaurants sont vite remplis en ce début de week-end.
Aucun charme dans la salle intérieure, attente un peu longue pour que quelqu’un vienne prendre notre commande… Pas de soucis, on est en vacances et puis au final, les plats étaient corrects.

Toujours plus...

1/faire la randonnée mythique du piton des neiges
2/faire la randonnée du Col du Taïbit

Après une bonne nuit de sommeil, nous nous rendons dans la salle du petit-déjeuner où Baptiste s’affaire déjà aux fourneaux.
Il nous à concocté un petit-déjeuner digne d’un palace. Jus de fruit frais, salade de fruits, assortiment de confiture maison, petits gateaux aux pommes cannelle, madeleine et petit pain maison. Un vrai bonheur pour les papilles…

L’estomac bien rempli, nous prenons la direction de l’îlet à corde pour nous garer le long de la route, au début du sentier de randonnée qui mène à la cascade de bras rouge.
Nous revenons sur nos pas à pied et descendons la route goudronnée qui mène aux bassins des anciens thermes.

Le lieu est encore plus beau que nous ne l’imaginions.
Il n’y a personne d’autre que nous et nous en profitons pour marcher dans ce bassin d’eau de source ferrugineuse aux vertus relaxante.
Je me souviendrais un peu plus tard qu’il y avait 3 bassins différents à voir…Dommage !

Nous avions prévu de poursuivre par la randonnée de la cascade de bois rouge, mais le beau soleil à notre réveil nous a donné l’envie de nous poser un peu.

Baptiste nous a recommandé le bassin Fouquet aussi appelé bassin Alfred ne nécessitant que 30 min de marche.

Donc, de retour à la voiture, nous remontons la D 242 sur 2 km puis nous nous garons près de l’arrêt de bus « bois rouge ». Heureusement qu’il est encore tôt, car il ya très peu de places de stationnement.
La vue de la route est déjà superbe, devant nous, les flancs du grand Bénare sur lesquels sont cultivé les lentilles de Cilaos.

Le sentier députe sur la gauche et descend rapidement à travers une jolie végétation qui lorsqu’elle est moins dense permet d’avoir de jolies vues sur la montagne environnante.

En à peine 30 min, nous arrivons sur le haut du bassin.
Il faut traverser la rivière qui, en cette période, est un filet d’eau puis descendre le long de la paroi un peu abrupte.

Nous voilà face au bassin Fouquet.
Nous nous posons sur les larges plaques Basaltiques et ne nous lassons pas de la vue sur ce superbe bassin.

Un peu plus loin, sous les Filaos, se cache une petite cascade que l’on aperçoit en arrivant de la cascade de bras rouge.

Après ce moment de détente, nous profitons de la fin d’après-midi pour nous rendre en voiture, jusqu’au point de vue de la Roche Merveilleuse.
Du belvédère, une vue à 360° offre un superbe panorama sur le cirque de Cilaos et sur le piton des neiges.

Toujours plus...

1/ne pas oublier qu'il y a 3 bassins à voir aux anciens thermes !
2/faire la randonnée de la cascade de bras rouge soit au départ des anciens thermes soit au départ sur la D242 et poursuivre jusqu'au bassin Fouquet
3/faire du Canyoning 
4/se relaxer aux thermes de Cilaos

Il est déjà temps de quitter Manapany après ces 5 jours. Comme le temps passe vite !
Nous sommes ravis de partir à la conquête de nouveaux paysages et prenons la route en direction du cirque de Cilaos.
Un peu de bouchons pour passer Saint-Louis et nous prenons la RN 5 qui longe le bras de Cilaos. À partir de Saint-Louis, il nous reste 37 km à faire avant d’atteindre Cilaos.
Rapidement, la route sinueuse commence à monter, traverse des tunnels et dévoile des points de vue époustouflants.
Parfois, au détour d’un virage, nous traversons un îlet qui semble coupé du monde.

Nous atteignons le bourg de Cilaos situé à 1200 m d’altitude vers 12 h.
Nous arrivons dans l’artère principale au bout de laquelle trône fièrement l’église toute blanche que nous n’aurons pas de mal à reconnaître par la suite lors de notre survol en hélico.

Pour un prix plus que raisonnable, nous prenons notre déjeuner au snack le magnolia situé en face de l’office du tourisme puis nous déambulons dans les rues de Cilaos jusqu’à la Mare à Joncs.

À 15 h 30, nous nous rendons à la villa Soalic, notre hébergement pour 3 nuits, avec une vue de folie depuis notre terrasse sur le piton des neiges.

Aujourd’hui, nous prenons la voiture pour explorer la côte sauvage en commençant par la plage de Ti sable qui est une plage de sable noir à côté de Manapany.

L’accès n’est pas très agréable, car il faut passer le long d’un chantier, mais lorsque l’on arrive su le sentier littoral, ce désagrément est vite oublié.
La falaise de lave volcanique offre un magnifique contraste avec le bleu de l’océan Indien. On ne vient que pour la vue, car la baignade n’est pas autorisée.

Nous poursuivons notre route jusqu’à la Marine Langevin.
La mer, aujourd’hui, est bien agitée ce qui n’a pas l’air de perturber les nombreux pécheurs.

Prochaine étape, La Marine Vincendo qui n’offre pas son meilleur profil durant l’hiver Austral.
Du parking, nous empruntons sur la droite, entre les vacoas, le sentier du littoral qui mène en une vingtaine de min au Cap Jaune.
Il doit sa couleur étonnante à la nature de la roche volcanique (les Hyaloclastites).

En prenant la direction de Saint-Philippe, nous arrivons au célèbre Cap Méchant. C’est la fête du Vacoas alors il y a pas mal de monde malgré le temps pluvieux.
Les vagues claquent avec fracas sur les falaises, et des panneaux nous rappellent le danger si on s’approche trop du bord. Il est vrai qu’on pourrait être tenté, tant le spectacle est saisissant !
Nous nous baladons jusqu’au Cap Sel et revenons sur nos pas par le même chemin.

Nous poursuivons sur la route des laves située entre Saint-Philippe et Sainte-Rose.
La route est jalonnée de panneaux indiquant les dates des différentes coulées de lave.
Nous nous stationnons proche du point de vue sur la coulée de lave de 2007 qui coupa la RN2 durant plusieurs mois et sommes surpris par le changement de temps.
En effet, depuis notre départ ce matin, nous avons subi les alternances de pluies et d’éclaircis alors que ici, le temps est sec et il fait même chaud.

Nous continuons toujours notre route pour notre dernière étape :
L’Anse des Cascades.
À la fin de la route forestière qui y mène, les grands parkings aménagés indiquent bien que le lieu est très prisé, surtout le week-end.

Nous tombons également sous le charme en remontant l’allée bordée de palmiers vertigineux avec l’Anse en toile de fond.
Sur la droite, les cascades dévalent les parois rocheuses. Des passerelles en bois permettent de les admirer de plus près sans se mouiller les pieds.
Il y a un restaurant et un petit snack qui propose de bons jus de fruits frais. Nous dégusterons le nôtre face à la baie en observant les tisserins.

Comme nous ne sommes plus très loin, nous allons jusqu’à Notre-Dame-des-Laves rendu célèbre par la coulée de lave de 1977 qui l’a épargné.
Juste le temps de prendre une photo. Le lieu, étant trop touristique à notre goût, ne nous a pas charmé.

C’est la fin de notre périple sur la côte sauvage, retour vers Manapany.
Nous en profitons pour aller voir la plage de la Grande-Anse en cette fin de journée car demain nous quittons Manapany.
Nous nous attendions à trouver une plage moins aménagée et sommes un peu déçu mais les baleines que l’on aperçoit sauter au large nous ferons vite oublier ce sentiment.

Nous finissons cette bonne journée parle restaurant « La table d’Elvina » à Manapany recommandé par notre hôte Odile.
Repas excellent et cadre agréable !

Toujours plus...

1/Se balader sur le sentier botanique de Mare -Longue (avant Saint-Philippe)
2/visiter le jardin des parfums et des épices (avant Saint-Philippe)
3/Se balader du quai de Sel - Ancien Port jusqu'à la plage du Tremblet. 
La grande quantité de cristaux d'olivine lui donne une jolie couleur verte.(juste avant la route de laves)
4/Explorer les tunnels de laves avec un guide (sur la route des laves)
5/faire une randonnée au départ de l'anse des cascades (ex : la boucle de l'Anse des cascades).

Aujourd’hui, nous prenons la route en direction de Grand Gallet pour voir une des cascades les plus photographiée de la Réunion : La cascade Langevin nommée aussi cascade de Grand Gallet.
Nous empruntons la N2 et tournons à gauche au niveau de l’immense balance de pesée de canne à sucre puis longeons la rivière Langevin.

Nous effectuons un 1er arrêt juste avant le pont en bois pour voir la Cascade de Trou Noir.
Moins connu que Langevin et un peu moins facile d’accès, elle vaut pourtant le coup de s’y arrêter.
Nous prenons le petit sentier sur la droite de la route et longeons la rivière Langevin. En 10 min, nous arrivons devant la cascade, le lieu est magique et doit être très agréable l’été pour s’y baigner.
Pour nous pas de chance, il commence à pleuvoir !

La route devient de plus en plus jolie, verdoyante et étroite.
Nous arrivons d’ailleurs aux 2 virages bien connus qui sont en épingle à cheveux et qui ne se montent qu’en 1re.
Passé cela, en à peine 5 min, nous nous garons sur le petit parking qui précède la cascade et poursuivons à pied jusqu’au belvédère.
Face à nous, les cascades semblent surgir de la paroi rocheuse pour se jeter dans un bassin d’un bleu profond.
À cette heure-ci (11 h 30) la lumière ainsi que le temps ne seront pas à notre avantage pour les photos !

Nous prenons le temps de découvrir quelques produits locaux avant de continuer jusqu’à la fin de la route en cul-de-sac qui marque le début du sentier du cap blanc.
Nous n’osons pas nous aventurer avec la voiture de location jusqu’au bout du chemin qui nous semble en mauvais état, mais nous trouvons, avec difficulté, une petite place dans un virage au niveau des dernières maisons très colorées.

Le sentier est assez facile et offre un joli point de vue.
Nous arrivons après 1 h de marche et sous la pluie au Cap Blanc qui nous fait penser un peu à un paysage canadien.
Ça doit être vraiment agréable de s’y attarder par beau temps. Nous ne resterons que 30 min et rejoindrons la voiture en étant bien trempés.

Toujours plus...

1/Faire une halte à la maison du Curcuma (Plaine-des-Grègues)
2/Aller jusqu'au Belvédère du Serré (sur la route de Grand-Coude)