en route vers Poas

C’est déjà notre dernier réveil face à la plage de Punta Uva. Nous serions restés volontiers une nuit de plus au paradis.
Comme un adieu, au moment du check out, un paresseux descend le long d’un arbre, juste devant la réception.

Après une longue et monotone route de 6 h, pas très jolie sauf à l’approche des pentes du Volcan Poas nous arrivons enfin au Poas Volcano lodge.
Nous avons perdu l’habitude, mais ici, il fait froid. Il faut dire que nous sommes proches du volcan Poas situé à 2700 m d’altitude.

La Paz waterfall Gardens

C’est sous une bonne pluie et une température fraîche que nous arrivons au parking de la Paz waterfall Gardens.
C’est un parc naturel privé de 28 ha comprenant des chemins de randonnée, une réserve faunique, mais surtout 5 superbes cascades accessibles par des passerelles et des escaliers parfois un peu raide.
Après les cascades, nous nous attardons au jardin des colibris.
Ils semblaient ravis d’être sous la pluie !

Visiter La Paz Waterfall Garden

Tarif 62€ /personne
Ouvert tous les jours de 8 h à 17 h
Infos et réservations waterfallsgarden.com

Le parc abrite également un hôtel haut de gamme, le Peace Lodge

Pour nous réchauffer, nous fessons un arrêt au sympathique restaurant El Sabor de la Montana situé à Poasito, le long de la route qui mène à Alajuela.
C’est aussi dans cette région que l’on peut déguster des fraises cultivées sur les pentes du volcan.

Nous reprenons la route jusqu’à notre première étape, l’hôtel Buena vista. Nous y passerons notre dernière nuit avant notre vol retour vers la France.
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En route vers Cahuita

Nous quittons l’ambiance de Tortuguero et retrouvons notre véhicule laissé à l’embarcadère de la Pavona.
C’est dimanche donc pas trop de monde sur les routes. Heureusement, car nous rencontrons beaucoup de zones de travaux autant sur la route nationale 32 que sur la route 256 entre Puerto Viejo de Talamanca et Punta Uva.
Nous arrivons en début d’après-midi et profitons du superbe emplacement de notre hôtel sur la plage de Punta Uva.

Parc National de Cahuita

Le Parc National de Cahuita d’une superficie de 10 km² est facile d’accès et donc prisé des touristes, mais aussi des Ticos. Il comprend 2 zones, une terrestre, et une maritimes, réputée pour la beauté de son récif corallien.

Nous arrivons dès l’ouverture du parc côté Puerto Vargas.
Contrairement à l’entrée du côté de Playa Blanca, ce côté-ci est payant, mais attire forcément moins de visiteurs.
Nous empruntons donc seul une passerelle en bois qui serpente dans la forêt tropicale humide jusqu’à la plage de Puerto Vargas.
Nous marchons en bord de plage jusqu’à Punta Vargas.
Le paysage est superbe et je regrette de ne pas avoir assez de temps pour continuer plus loin ou pour faire une cession de snorkeling avec un guide.

Il y a beaucoup de centres d’aides pour les animaux blessés et orphelins au Costa Rica. Nous avons dû faire un choix difficile, car tous méritent de l’aide.
Nous avons donc choisi le Jaguar Rescue Center en visite privée.

Julien nous explique le fonctionnement du refuge et comment certains animaux s’y retrouvent. Seuls les animaux ne pouvant être relâchés sont visibles.
Pour les autres qui ont l’espoir de retrouver leur liberté mieux vaut les garder loin de nous.
Nous sommes tristes de savoir que certains animaux ne retrouveront jamais leur liberté, mais aussi chanceux ,d’avoir ne serais ce qu’un peu, participé au bien-être de ces rescapés.

Jaguar Rescue Center

•Visite publique en Anglais
26€ / personne
Tous les jours de 9 h 30 à 11 h 30
•Visite privée possible en Français
72€ / personne
Tous les jours à 14 h
Infos et réservations jaguarrescue.fondation

Refuge National de Gandoca-Manzanillo

Nous savons que le temps change vite au Costa Rica alors c’est sous la pluie que nous nous réveillons.
Équipé de nos bottes et de nos ponchos, nous nous présentons à l’entrée du Refuge National de Manzanillo, qui s’étire jusqu’à la frontière avec le Panama.
Avec ce temps, il n’y a presque personne, seules les grenouilles (dendrobate Pumilio Bribri) sont de sorties.
La vue depuis le mirador est exceptionnelle, même sous la pluie.

La pluie a enfin cessé. Nous en profitons pour marcher à Playa Grande jusqu’à l’épave d’un bateau échoué. Très photogénique !

Nous allons ensuite jusqu’au mirador de Punta Uva. La grotte est inaccessible à marée haute et c’est très glissant, voire même dangereux.

On nous avait dit qu’ici, il était facile d’observer les paresseux à 2 doigts, mais nous n’en avions pas encore vu. Munis de nos lampes, nous explorons les abords de l’hôtel.
Notre persévérance paiera.

En route vers Tortuguero

Avant de prendre la route vers notre prochaine destination, nous nous promenons une dernière fois dans les jardins de l’hôtel et nous aurons encore quelques surprises avec un capucin que notre proximité n’inquiète absolument pas.

Nous avons choisi de faire une étape d’une nuit aux alentours de Guapiles.
Pour se rendre à Tortuguero, il faut prendre un bateau a l’embarcadère de la Pavona.
Les bateaux ne circulant plus après 16 h, nous ne voulions pas risquer une arrivée trop tardive en cas de fort trafic ou de travaux, fréquents sur les routes du Costa Rica.
C’est donc serein que nous arrivons à la maison de l’ours en début d’après-midi.
Nous passons le reste de la journée à profiter de la rivière (très très fraîche) située sur la propriété.

Le lendemain matin, nous prenons la route vers l’embarcadère de la Pavona et prenons place à bord d’un bateau réservé à l’avance.
Nous sommes déposés directement sur le ponton de l’hôtel Mawamba lodge après 1 h 30 de trajet sur les canaux qui mènent à Tortuguero.

Nous passons le reste de l’après-midi à chiller après avoir demandé un changement de chambre (la première ne nous plaisez pas du tout.) et profitons des jardins de la piscine et, d’une petite promenade sur la plage… Baignade déconseillée !

Parc national de Tortuguero

Un incontournable à Tortuguero, c’est la découverte des canaux en bateau à moteur où en canoë. Nous avons chois la seconde option, car les canoës peuvent aller dans les canaux plus étroits, et surtout, ils sont plus silencieux.
Nous avons rendez-vous à 6 h à l’embarcadère du village.
C’est l’heure de pointe, tous les touristes attendent leur bateau.
Nous passerons un moment agréable sur les canaux, mais il faut savoir que de nombreux autres bateaux circulent.

Après cette balade sur les canaux embouteillés, nous profitons de l’entrée du parc pour faire le jaguar trail.
C’est un sentier aller-retour d’environ 4 km qui longe la plage de Tortuguero.
Nous apercevons beaucoup d’animaux et pas encore trop d’humains… Ceci explique cela !

Avant de reprendre le chemin de l’hôtel, nous flânons dans les ruelles et dans les petites boutiques du village.

La principale raison de l’affluence des touristes à Tortuguero est bien sur la possibilité d’observer les tortues marines pondre.

En début de soirée, nous rejoignons à nouveau notre guide pour avoir, peut être la chance d’assister à une de ces pontes.
Après un changement de secteur et la prise d’un bateau (à payer en plus),nous voilà à plusieurs groupes à attendre que le Rangers nous donne son signal.
Seul le Rangers à le droit d’avoir une lumière rouge pour éclairer les œufs qui tombent dans le nid. Photos ou tout autre sources de lumière sont interdites!
Nous observerons en file indienne, quelques minutes 2 étapes de la ponte et pas une de plus. Pour nous, ponte et rebouchage du nid.
À quelques pas de nous, une autre tortue retourne à la mer. Les groupes la suivent, mais nous n’avons pas le droit d’aller voir, chacun sa tortue.

Nous ne nous attendions pas à cette organisation.
En prenant un guide pour deux, nous aurions espéré être seuls pour observer une tortue du début de la ponte jusqu’à son retour dans l’eau.

C’est vrai que 2 journées sont suffisantes pour découvrir Tortuguero.
Nous profitons donc de cette troisième et dernière journée pour explorer les jardins à la recherche d’animaux.
Nous aurons la chance d’observer un singe hurleur faire un câlin à son petit ainsi qu’un Trogon, cousin du fameux quetzal resplendissant.

En fin de journée, nous avons rendez-vous avec notre guide pour une sortie nocturne. Le coucher de soleil sur les canaux est superbe.
Surprise, la sortie se fait sur le chemin que l’on emprunte tous les jours entre le Mawamba et le village.
J’avoue que sans guide et sans une bonne lampe, il est difficile d’apercevoir quoi que ce soit.

En route vers Bijagua

Ce matin , après un dernier petit tour dans la réserve de l’hôtel, à admirer un groupe de singes hurleurs, nous quittons la péninsule de Nicoya, pas mécontent d’emprunter cette piste pour la dernière fois.

Une vingtaine de min après Bijagua, nous arrivons à La Carolina Lodge.
Nous profitons de cet après-midi libre pour chiller et nous baigner dans l’eau fraiche de la rivière qui borde notre chalet.

Parc National Du Volcan Tenorio

C’est muni de notre droit d’entrée que nous passons le guichet du Parc National du Volcan Tenorio.

Le site étant très fréquenté et le nombre de visiteurs limités, nous avons choisi le premier créneau horaire pour visiter ce parc.
Du parking, une piste de 1,5 km à travers la forêt nous dirige vers La Catarata Rio Céleste qui déverse sur 30 m de hauteur les eaux turquoises du Rio Celeste.
Un escalier qu’il faudra aussi remonter nous permet d’accéder au pied de la cascade.

Le parcours continu le long du Rio céleste vers La Laguna Azul et Les Borbollones (eaux bouillonnantes), témoins de l’activité volcanique.
Après avoir franchi 2 ponts, le sentier se termine à la confluence des deux cours d’eau appelé Los Tenideros (les teinturiers).
Le mélange des eaux offre un spectacle tout simplement magique.

Nous ne verrons pas d’animaux dans ce parc, alors près de la sortie 2 petites vipères à cils attireront toute notre attention.

En route vers La Fortuna

Comme il n’y a que 2 h de route qui nous sépare de la Fortuna, nous profitons de la matinée pour faire une randonnée sur la propriété. Cela nous donnera l’occasion d’apercevoir un faucon blanc qui vient d’attraper un serpent. Nous en profitons également pour visiter la ferme et les jardins potagers.

En fin de matinée, nous prenons la route en direction de la Fortuna.
C’est sous le soleil que nous arrivons et même si nous l’avons déjà vu en 2015, le volcan Arenal est toujours aussi majestueux.
Pour changer de ce que nous connaissons déjà, Nous nous installons à L’ Arenal Observatory Lodge, situé en hauteur sur les pentes de l’Arenal.
L’hôtel propose 11 km de sentiers de randonnées sur un ensemble de 350 hectares.
C’est au départ de la superbe terrasse du restaurant que nous commençons notre exploration des lieux.

autour de l’Arenal

Puisque nous avons choisi cet hôtel pour ses chemins de randonnées, nous consacrons la journée à nous balader sur les différents sentiers avec toujours en toile de fond le volcan Arenal.

Pas besoin de payer une sortie nocturne, la mare à grenouilles nous permet d’observer une espèce emblématique du Costa Rica, la rainette aux yeux rouges.

Pour les personnes ne séjournant pas dans l’hôtel, il est possible d’acheter une carte d’entrée donnant accès aux sentiers de randonnée pour 18 $/ personne ou 35$/personne avec le déjeuner inclus.

Sloth’s Territory et Sources d’eaux chaudes

Le lendemain matin, nous avons rendez-vous avec un guide à Sloth’s territory.
On se dit que, au cas ou on ne verrais pas de paresseux tellement difficile à apercevoir, on ne partirais pas du pays sans en avoir vu.
Même si le guide était sympa, nous avons trouvé la visite un peu chère pour apercevoir 2 ou 3 paresseux et des grenouilles « blue- jean »

visite guidée à Sloth’s Territory

Durée du tour 1 h 30
tarif 40€/personne
infos et réservation slothsterritory.com

Les alentours du volcan Arenal sont prisée pour les nombreuses activités de loisirs.
Il y a un incontournable, se relaxer dans les sources d’eaux chaudes.
Certaines se situent dans des hôtels haut de gamme mais il existe aussi des centres thermaux réputés ou même des accès gratuits pour les plus petits budgets.

Nous avons choisi à nouveau Ecotermales pour son environnement verdoyant et son implication dans la durabilité afin de générer un minimum d’impact sur la nature.
De quoi resourcer le corps et l’esprit!

Sources d’eaux chaudes Ecotermales

Pass jour de 10h à 16h
Pass nuit de 17h à 21h30
Tarif 4€ / personne
infos et réservation ecotermalesfortuna.cr

Tabacón Hot Springs
Day pass à partir de 80€ avec le déjeuner ou le diner
infos et réservations tabacon.com

El Choyin
Accès gratuit aux sources
Parking 5 USD

En route vers Nosara

C’est après avoir vu une dernière fois la plage de Tarcoles et ses Aras rouges que nous quittons cette région en direction de la péninsule de Nicoya.

Heureusement pour nous, le pont La Amistad de Taiwan qui était en travaux vient de rouvrir.

Il faut savoir qu’après Samara, les derniers 26 km jusqu’à Nosara sont de la piste, et que comme c’est la seule route et elle plutôt très encombrée. Nous sommes surpris par la taille des camions qui empruntent cette piste.
Encore un petit effort sur une piste abrupte et défoncée et nous arrivons à l’hôtel Lagarta lodge après 4 h 20 de route.
L’hôtel dispose de sa propre réserve privée et nous en profitons, le reste de la journée.

Les plages, Samara et sortie bateau

C’est au son des cris des singes hurleurs que nous nous réveillons.
Après un copieux petit déjeuner avec vue panoramique, nous prenons la piste 160 vers la plage d’Ostional, connue pour les Arribadas.

Après une longue hésitation, nous n’oserons pas passer le guet qui nous sépare de peu d’Ostional. Même si on observe les locaux foncer, le niveau de la rivière nous semble trop haut en cette saison des pluies.
Peut- être que le fait de savoir que le véhicule, une fois les 4 roues dans l’eau n’est plus assuré nous a découragé. Dommage, on était presque arrivé !
Comme il n’y a qu’une seule piste, nous ne pourrons pas rejoindre comme prévu les plages San Juanillo et Junquillal situées après Ostional.

Un peu après Nosara, nous nous baladons sur les plages de Guiones et de Garza. La première étant très fréquentée par les surfeurs.
Notre balade en bateau électrique dans la réserve de l’hôtel prévue en début d’après-midi est retardée à cause de la forte pluie qui tombe depuis la fin de matinée.
Vers 15 h, le guide tente un départ, mais il se re mettra vite à tomber des trombes d’eau. Même avec nos ponchos nous serons trempés !

De nombreuses activités sont proposées au départ de Samara.
Le lendemain matin, nous avons rendez-vous sur la plage pour une sortie en bateau.
Le tour est un peu décalé, toujours à cause de la météo capricieuse.
C’est sous le soleil et avant que la pluie ne revienne que nous apercevons deux baleines et assistons à un accouplement de tortues. Après une petite cession de snorkeling (clairement pas la bonne saison) devant Isla Chora, nous sommes de retour sur la plage.

Sortie bateau avec Samara Sea Tours

durée du tour 3 h
Tarif 50 € /personne
infos et réservations samaraseatours.com

Playa Carrilo n’est qu’à 5 km de Samara.
Nous avons adoré marcher sur cette longue étendue de sable blanc, bordée par les cocotiers. En plus, on peut s’y baigner sans risque.

Encore un peu plus loin, se trouve le refuge de la vie sauvage de Camaronal.
Quatre des sept espèces de tortues marines qui existent dans le monde viennent ici pour y pondre leurs œufs. C’est pourquoi, ce refuge, joue un rôle important dans la préservation des tortues marines.
On a comme une impression de bout du monde, seul sur cette magnifique plage sauvage !

Arrivée au Costa Rica

C’est vers 17 h que nous atterrissons sous la pluie à l’aéroport international Juan Santamaria situé non pas à San José, mais à Alajuela.
Le temps des formalités, il fait déjà nuit lorsque nous sortons de l’aéroport.

La ville de San José, n’ayant pas grand intérêt, nous décidons de passer notre première nuit à l’hôtel Buena Vista, situé à 25 min de l’aéroport.
L’hôtel et la voiture ont été réservés par l’intermédiaire du réseau solidaire Tout Costa Rica (voir le guide pratique pour plus de détails).

L’avantage, en plus d’un réseau solidaire en français, c’est qu’une navette gratuite vient nous chercher pour nous conduire à l’hôtel, et c’est le lendemain matin qu’on nous livre directement à l’hôtel notre voiture de location.

Direction Tarcoles

Nous nous réveillons au lever du jour, impatients comme des enfants de découvrir notre superbe vue panoramique. Depuis la terrasse, nous admirons déjà perruches et écureuils.
La température est agréable, il faut dire que nous sommes sur la route qui mène au volcan Poas.

Petit debriefing avec tout Costa Rica où l’on nous remet une carte Sim puis remise de notre 4×4 par Alamo.
Nous prenons le temps de flâner entre les plantations de café, dans les jardins de l’hôtel, car notre première étape n’est qu’à 1 h 30 de route.

C’est vers 12 h 30 que nous arrivons à Villa Lapas Tarcoles.
Si vous avez peu de temps, c’est ici que l’on peut voir du pont qui enjambe le Rio Tarcoles les fameux crocodiles américains. Nous avons choisi la balade en bateau pour les voir de plus près, je vous en parle un peu plus loin…

Pour cette première journée, nous découvrons notre hébergement situé au cœur de la jungle, sur les contreforts du Parc National Carara.
Le Rio Tarcolitos coule paisiblement devant notre bungalow sur pilotis.
Nous explorons les rives à la recherche de petites bébêtes. Les moustiques, nous trouverons en premier !

Parc National de Carara

On avait pu lire à de nombreuses reprises que pour voir l’Ara de Macao (Ara rouge) il ne fallait pas se rendre à Carara (on peut les entendre, mais la végétation est trop dense pour les apercevoir.), mais tôt le matin sur la plage de Tarcoles.

Impatiente de vérifier cette information, c’est muni de mon appareil photo que nous rejoignons en à peine 5 min la plage.
Eh oui, ils sont bien là, à se rassasier dans les amandiers de plages. Les amandes étant leur nourriture favorite.

C’est d’ailleurs à cause de l’exploitation forestière intensive de ces arbres que les aras rouges ont failli disparaître n’ayant plus assez de nourriture.
Heureusement, un programme de replantation à permis à l’espèce de perdurer.

C’est aussi l’endroit où le Rio Tarcoles termine sa course dans la mer.
On peut observer un tas d’autres oiseaux comme des vautours des aigrettes des pélicans, et même un faucon.
La plage n’a pas bonne réputation, car il y a beaucoup de déchets plastiques malgré le travail des associations locales. C’est dommage, car nous l’avons trouvé très belle.

Juste à côté, le long de la Costanera Sur, se trouve le Parc National de Carara qui signifie rivière des crocodiles en langue indigène Huetar.
Le parc est situé sur une zone de transition entre les forêts sèches du Nord-ouest et les forêts humides du Pacifique. Il associe donc 2 biotopes.

C’est dès l’ouverture que nous entrons dans le parc.
Si besoin, des guides à l’entrée proposent leurs services, mais franchement, c’est un parc qui peut se visiter seul.
Nous observerons en empruntant les 2 principaux chemins de randonnée qui sillonnent là travers une forêt dense plusieurs espèces comme des capucins, des coatis, des agoutis ainsi qu’une jolie grenouille pas inoffensive du tout, la grenouille tueuse ou grenouille poison.
Même s’il a perdu de sa réputation sans doute par manque d’entretien, et malgré sa proximité avec la route parfois bruyante, nous avons aimé ce parc.

En milieu d’après-midi, nous partons avec Jungle Crocodile Safari qui fête ses 30 ans d’existence pour une balade sur la rivière Tarcoles.
C’est l’occasion pour nous d’observer de nombreux oiseaux et bien sur le fameux crocodile américains.
Nous allons jusqu’à l’embouchure de la rivière et le paysage change lorsque nous pénétrons dans la mangrove.
Il faut savoir que, malheureusement, à cause de l’activité humaine, la rivière Tarcoles est très polluée. Nous y verrons aussi de nombreux déchets plastiques !

Balade sur la rivière Tarcoles avec Jungle Crocodile Safari

Durée du Tour 1 h 30
Tarif 35 USD/personne
Infos et réservations www.junglecrocodilesafari.com

Beaucoup d’hôtels au Costa Rica aménagent des mares à grenouilles.
C’est le cas ici, alors après le dîner au restaurant de l’hôtel, c’est muni de nos lampes, que nous observerons les grenouilles déployer toutes les astuces possibles pour se faire remarquer par leurs congénères.