En route vers Bacalar

Après un réveil matinal, hier, pour visiter Calakmul, nous décidons, ce matin, de prendre notre temps.
Il y a peu de trajet qui nous sépare de Bacalar alors nous ne sommes pas pressé.

Nous profitons donc de la matinée pour observer les alentours, car ici aussi, nous sommes dans la forêt et j’en profite pour faire quelques photos.
Ensuite, nous allons prendre le petit-déjeuner sur l’agréable terrasse du restaurant et observons les colibris qui viennent se délecter du nectar mis à leur disposition.

Nous prenons la route vers 11h et arriverons 2h plus tard à notre hôtel Casabakal situé à 10 min à pied du cénote Esmeralda.
⚠️Il ne faut oublier que nous changeons d’état donc d’heure, il est 14h !

À peine arrivé à l’hôtel, nous nous précipitons sur les pontons pour voir cette fameuse lagune, qui est la plus grande de la péninsule.
On ne nous avait pas menti, les nuances de bleu dû aux différentes profondeurs sont à couper le souffle même si le ciel est un peu couvert.
Son nom de lagune aux sept couleurs prend alors tous son sens.
Nous passerons le reste de l’après-midi à nous baigner, chiller et contempler le magnifique coucher de soleil. Puis, nous finirons ce bel après-midi avec d’un délicieux repas sur la terrasse de l’hôtel.

Los rapidos

Le jour se lève sur la lagune et nous découvrons d’autres nuances de couleurs.
La nature se réveille et de nombreux oiseaux sont actifs à cette heure matinale, avant que les bateaux ne viennent gâcher leur tranquillité.

Même si nous sommes mercredi, jour « soit disant » de navigation interdite, nous nous apercevrons vite que des bateaux circulent…Certes, un peu moins que les autres jours !

Après un bon petit-déjeuner, nous prenons la route en direction de Los Rapidos situé à 20 min de l’hôtel.
Nous arrivons pour l’ouverture et ne sommes pas les seuls…
Nous allons tout de suite sur le ponton jusqu’au début du parcours histoire de sortir le drone et faire de belles photos avant que le monde n’arrive.

Puis nous enfilons les gilets et nous laissons glisser dans l’eau en prenant soin de ne pas toucher les stromatolithes. Un ponton en bois a été installé pour les protéger au mieux, mais selon nous, il manque quelqu’un pour rappeler à l’ordre certains touristes indélicats !

Les Stromatolithes

Ces formations ressemblent à des roches, mais sont en réalité des organismes vivants. Ils sont formés par des cyanobactéries, et sont capables d’absorber le CO2 et de rejeter l’oxygène. (photosynthèse) C’est pourquoi il faut les protéger. Certaines auraient plusieurs milliards d’années.

C’est amusant de se laisser flotter dans le courant avec le gilet en guise de flotteur.
Par contre le monde arrive rapidement et nous sommes vite cernés de gilets oranges.
Nous éviterons la partie restaurant, il suffit de regarder les avis sur Internet pour comprendre pourquoi.

👉 tarif et horaire 👈

200 pesos/ personne
100 pesos pour le casier donc 50 pesos comme caution du cadenas
300 pesos en consommations pour s’installer sur les chaises au bord de l’eau
ouvert tous les jours de 10h à 18h

Nous passerons le reste de l’après-midi à profiter de la douceur de l’eau de la lagune et des transats de notre hôtel.

La soirée sera un peu gâchée par une panne d’électricité (et d’eau !) qui nous empêchera de manger au restaurant de l’hôtel.
In extremis, nous aurons un repas à emporter au Los Aluxes situé juste à côté de notre hôtel.

Voilier sur la Lagune et promenade en ville

Après un réveil en mode relax et un bon petit-déjeuner, nous avons rendez-vous à 10h sur le ponton de notre hôtel pour faire une sortie en voilier privée. C’est Hugo qui sera notre capitaine.

Nous longeons les rives de la lagune jusqu’au Cenote Negro.
On peut voir clairement la limite entre la lagune et le cénote d’une profondeur de plus de 100 m.
Hugo nous explique que la lagune est alimentée principalement avec l’eau des cénotes et n’a aucun contact avec la mer.

Nous continuons notre trajet vers le fameux Canal des Pirates et apercevons au loin Le Fort de San Felipe.
À l’entrée du canal des pirates, nous nous jetons à l’eau pour explorer les lieux de plus près. Pas d’inquiétude, nous avons de l’eau jusqu’à la taille.
Au milieu du canal, trône les vestiges d’une silhouette de bateau… en béton résultant de l’idée stupide de construire un bar/restaurant en plein milieu de la mangrove et des stromatolites.
Heureusement, les habitants de Bacalar s’y sont fortement opposés !

Ensuite, nous allons jusqu’à l’île aux oiseaux.
Cette partie est entourée de cordes et d’avertissements, car en plus d’être le refuge de nombreux oiseaux, elle est entourée de stromatolites.
Nous croisons même le chemin d’une tortue d’eau douce.

Nous finissons notre boucle par le cénote Esmeralda pour une dernière baignade, mais nous ne nous attardons pas. Il y a trop de bateaux, ce qui rend l’eau complètement trouble. (à côté du cénote Esmeralda se trouve le cénote Cocalitos fermé depuis 2022.)
C’est déjà la fin de notre tour en voilier, nous n’avons pas vu ces 3h passer.

👉 Tarif 👈

Tour de la lagune en voilier avec VeleroBacalar
3286 pesos/2 personnes durée 3h

L’après-midi, nous allons nous promener dans le centre de Bacalar.
Nous y allons à pied, ça n’est qu’à 30 min de marche et cela nous permet d’avoir de superbes vues sur la lagune.

Le centre-ville est tout petit mais vraiment joli avec toutes ces façades colorées.
Le fort fait face à une petite place où on retrouve les lettres « Bacalar ».

En reprenant la direction de l’hôtel nous nous arrêtons au Balneario Municipal.
C’est une excellente alternative pour se baigner si votre hôtel n’est pas au bord de la Lagune et en plus, c’est gratuit !

En soirée, nous subissons pour la 3e fois consécutive une coupure d’électricité.
Quel dommage, nous aurions aimé tester le restaurant de l’hôtel, le Maiz Azul qui propose une cuisine mexicaine traditionnelle.

Nous irons manger au restaurant Los Aluxes situé juste à côté.
Le cadre est superbe, on a l’impression de manger dans la jungle (ne pas oublier l’antimoustique).
Le repas est correct, sans plus, mais le personnel sympa.